Histoire de la culture biker
Être un biker ne signifie pas seulement avoir une moto, c’est un mode de vie à part entière. L’idée principale de chaque biker est de profiter du temps passé avec sa moto et de s’échapper du quotidien. À l’origine, les bikers étaient perçus comme des figures négatives, même si les exemples présentés dans les médias ne représentaient qu’une petite partie de la grande famille des bikers. Cependant, la situation a changé ces dernières années avec l’intérêt croissant du public pour le sport automobile et les bikers sont maintenant perçus sous un autre angle.
Les débuts de la culture biker
La fin de la Seconde Guerre mondiale représente également une marque de naissance des motos que les gens utilisaient pour retrouver l’adrénaline de la guerre. Les vétérans de la guerre ont perdu leurs anciennes relations avec leurs frères d’armes et ont commencé à créer des confréries qui n’étaient plus liées par l’arme mais par leurs motos.
Cependant, les événements des années qui ont suivi la guerre ont également contribué à l’image négative des motards. Le plus célèbre est l’émeute de Hollister de 1947, un petit scandale lors de l’événement gitan du 4 juillet en Californie.
Les médias ont amplifié l’événement et ont créé une image de bikers sauvages qui ne s’arrêtaient pour rien ni personne.
Les motards sont mauvais
Il y avait aussi des groupes de bikers qui acceptaient l’image et jouaient selon les règles, par exemple les Hells Angels ou le club de bikers Outlaws.
Les Hells Angels sont probablement le club de bikers le plus connu, fondé en 1948 à Fontana, en Californie, et le club a commencé plus tôt à ressembler à une armée plutôt qu’à une association où la hiérarchie et un code strict sont appliqués.
Le deuxième club célèbre, appelé The Outlaws Motorcycle Club, a commencé ses activités en 1935 dans l’Illinois, mais est devenu membre officiel de la Fraternité des clubs en 1963.
Les deux clubs étaient rivaux à mort, et ils n’avaient pas peur de se battre à mort pour leurs territoires.
Mods et Rockers britanniques
Un autre groupe particulier de bikers est celui des mods britanniques – des membres de la classe ouvrière pauvre qui voulaient s’amuser dans un monde où ils ne s’intégraient pas. Cependant, l’approche pacifique a rapidement été remplacée par celle, bien connue aujourd’hui, des skinheads qui menaient un mode de vie très violent. La lignée de skinheads autrefois unifiée s’est également scindée en plusieurs mods – les « mods paon » qui étaient moins violents et agressifs et les « mods durs » qui étaient fidèles à leur grande tradition.
Dans les années 1950, un autre courant culturel, autrefois britannique, est apparu : les Rockers.
Comme leur nom l’indique, leur célébrité est liée à la musique rock’n’roll et ils étaient principalement associés aux motos rapides, ce qui a créé une image romantique des Rockers en tant que nomades qui aiment rouler sur l’autoroute et en profiter.
Le style de mode des Rockers et leur approche des motos visaient à promouvoir leur masculinité.
La montée de la violence
La violence des clubs de bikers s’est accrue dans les années 1970, lorsque de plus en plus d’organisations ont rejoint les rangs des « 1% ». En 1970, la loi sur les organisations influencées et corrompues par le racket (RICO) a été adoptée et a conduit à des sanctions sévères pour ceux qui étaient d’une manière ou d’une autre impliqués dans les activités illégales des organisations criminelles.
Les exemples typiques de crimes étaient l’homicide, l’enlèvement, le vol, le blanchiment d’argent ou l’incendie criminel.
La culture biker récente
Au cours des dernières décennies, les clubs « sont devenus beaucoup moins violents qu’auparavant, même si nombre de ceux mentionnés ci-dessus existent toujours.
On trouve toujours de nos jours de bons accessoires pour bikers.
La moto est devenue, plutôt que le symbole de la masculinité et de l’identité culturelle, un moyen de transport moderne. Les compétitions de course comme le MotoGP ont également créé un schéma qui rend les courses de moto plus légitimes et plus claires.
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