L’aéronautique et l’industriel
Alain Duménil est un homme d’affaires français très célèbre. Il faisait partie dans les années 2013, du classement des 500 personnalités les plus riches de France. Cet homme d’affaires est un investisseur hors pair qui a toujours plus d’un tour dans son sac. Sa marque de fabrique étant la diversification de ses investissements, il possède plusieurs sociétés spécialisées dans de nombreux secteurs d’activité. Finance, immobilier, luxe, ou encore aéronautique, plus rien ne l’arrête. Revenons sur le parcours épatant de cet « habile créateur de cash ».
Des prémices ordinaires
Les débuts d’Alain Duménil dans le secteur aéronautique se sont déroulés de manière timide et classique. Tout commence par la création du groupe AD industrie en 2004, un cheminement des plus ordinaires qui a été déjà été répété par le magnat des affaires. En effet, chaque fois qu’Alain D. repère un secteur d’activité dans lequel il veut se lancer, il commence premièrement par mettre sur pied un groupe efficace.
Peu de temps après la création de ce groupe, il se spécialise dans le secteur de la sous-traitance aéronautique. Très rapidement, il commence des collaborations avec les plus gros poissons du domaine notamment : Rolls-Royce, Snecma ou encore Turbomeca. En faisant de ces géants ses clients, Duménil a très rapidement gravi les échelons de l’aéronautique. Ce qui lui a valu une évolution fulgurante dans ce domaine.
Une évolution fulgurante
Après avoir bien pris ses marques dans le secteur aéronautique, l’industriel français continue alors d’enchaîner les contrats, les partenariats et surtout les placements intelligents. Investisseur hors pair, il se remet alors en selle et commence une fois de plus à diversifier ses acquis. Il prend alors d’assaut le secteur de la défense et de l’énergie plus précisément le nucléaire.
Ici, une fois de plus il déploie sa stratégie habituelle qui lui a toujours permis jusque-là d’atteindre les sommets et de faire fortune. Il commence des démarches dans le but d’obtenir le rachat de certaines PME qui ont une vue d’ensemble et une compétence avérée dans ce secteur. Mais il ne fait pas qu’acheter des entreprises, il intègre également certaines d’entre elles.
Une décision plutôt bien réfléchie qui lui permet subtilement d’élargir son carnet d’adresses et de jauger la concurrence. Il faut dire qu’Alain Duménil a toujours un plan très bien rodé quand il s’agit de mettre sur pied une stratégie opérationnelle chargée du déploiement de ses activités.
L’acquisition de nouveaux partenariats
En 2012, les finances d’AD industrie se portent très bien. À cette époque, le groupe fait un chiffre d’affaires de 185 millions d’euros et emploie plus de 1 400 personnes. Mais une fois de plus, monsieur Duménil en veut toujours plus et met tous les moyens en œuvre pour y parvenir.
C’est ainsi qu’il signe lors de la 53e édition du Salon Aéronautique du Bourget un accord avec le Maroc. Un partenariat qui n’a rien d’anodin puisque l’objectif était de doubler la capacité du site d’AD industrie Casablanca dans les quatre ou cinq années à venir. Une collaboration qui a porté ses fruits, car en 2014, le chiffre d’affaires de la société est passé à 200 millions d’euros.
La stratégie de déploiement d’Alain Duménil dans le secteur de l’aéronautique est un plan d’action à la fois simple et efficace qui a permis à l’homme d’affaires de réaliser une fois de plus des prouesses dans un secteur qu’il n’avait jamais touché du doigt auparavant.
La création du prix Duménil
Alain Duménil continu son aventure dans le mécénat en créant un prix de littérature qui porte son nom. En 2007, le prix Duménil voit le jour et a pour objectif de récompenser une œuvre produite par un auteur français. Le prix est décerné annuellement, au mois de juin et concerne les œuvres publiées entre janvier et avril de la même année. L’auteur à qui est décernée cette œuvre reçoit aussi une bourse de 60 000 euros.
C’est ainsi qu’en 2007, pour sa première édition, tenue à l’Hôtel Montalembert, le prix Duménil est décerné à Anne Wiazemsky et à Philippe Sollers. La première reçoit ce prix pour son récit biographique « Une année studieuse » et le second pour son livre « L’éclaircie », tous deux parus aux éditions Gallimard.
Par la suite, le prix Duménil sera décerné à Jérôme Garcin pour son livre « Son excellence, monsieur mon ami » paru en 2008. En 2009, c’est Charles Dantzig qui est lauréat du prix pour « Encyclopédie capricieuse de tout et du rien ». En 2010, Franz-Olivier Giesbert reçoit le prix Duménil pour « Un très grand amour ». Patrick Besson reçoit ce prix en 2011 pour son œuvre « Come Baby » paru aux éditions Mille et Une Nuits.