Le contrôle antipollution se renforce pour votre véhicule
Depuis 1999, les véhicules utilitaires légers, essence ou diesel, doivent être soumis à un contrôle complémentaire anti-pollution. Les véhicules utilitaires sont ceux qui portent la mention CTTE sur leur certificat d’immatriculation. Il s’agit principalement des pick-ups, fourgons et camionnettes.
Les entreprises sont donc les premières concernées. Cependant, tout particulier propriétaire d’un véhicule utilitaire léger est également tenu de le passer au contrôle complémentaire anti-pollution.
C’est le cas de Jules, 43 ans. Il nous explique.
Quand passer le contrôle complémentaire anti-pollution ?
“On aime beaucoup aller camper avec ma famille, alors, il y a à peu près 5 ans, j’ai acheté un pick-up neuf. C’est pratique pour y mettre le matériel de camping et emprunter les routes moins entretenues. Je l’ai soumis à un premier contrôle technique de base, comme il se doit, dans les 6 mois précédant son 4ème anniversaire d’immatriculation. Et c’est là que j’ai appris que, un peu moins d’un an plus tard, j’allais devoir le soumettre à un contrôle complémentaire anti-pollution.”
En effet, vous êtes tenu d’effectuer la visite complémentaire anti-pollution entre 11 et 12 mois après le contrôle technique,ou la contre-visite, favorable de votre véhicule.
La date limite de présentation au contrôle anti-pollution est inscrite sur votre vignette ainsi que sur le procès-verbal du contrôle technique.
Où passer le contrôle complémentaire anti-pollution ?
Jules poursuit ; “Je suis allé dans un centre de contrôle technique agréé différent pour ce contrôle complémentaire. Comme c’est notre droit, j’ai pensé à d’abord vérifier les prix des différents centres. Ils variaient de 25 à 35 euros pour le contrôle anti-pollution, d’où l’importance de comparer. Alors j’en ai choisi un près de chez moi et qui offrait les meilleurs tarifs.”
Vous n’êtes effectivement pas tenu de faire le contrôle complémentaire anti-pollution dans le même centre que celui de votre contrôle technique périodique.
Néanmoins, si vous décidez de changer de station, pensez à prendre les documents suivants avec vous :
- La copie originale du procès-verbal du contrôle technique
- Le certificat d’immatriculation (carte grise) de votre véhicule
Les points de contrôle vérifiés et la contre-visite
“Plusieurs points spécifiques ont été vérifiés par le contrôleur » continue Jules. “Le système de suppression du bruit, le réservoir et les conduites de carburant, tout était impeccable. Jusqu’à la mesure du taux de monoxyde de carbone de mes gaz d’échappement. Trop élevé, il a représenté une défaillance majeure et j’ai eu deux mois pour faire les réparations nécessaires et me présenter à une contre-visite.”
“La contre-visite s’est très bien passée et je me suis enfin vu remettre le procès-verbal valide spécifique au contrôle complémentaire anti-pollution”.
Notez que le procès-verbal d’un contrôle complémentaire anti-pollution n’est pas suffisant à la revente d’un véhicule. L’attestation d’un contrôle technique périodique valide est nécessaire.
Préparer le contrôle complémentaire anti-pollution
“Je suis certain de passer mon prochain contrôle anti-pollution sans problème » termine Jules. “Un ami m’a donné quelques conseils pour que mon pick-up pollue moins. Depuis, je n’utilise plus que des huiles de bonne qualité, je vérifie régulièrement les niveaux de liquides et j’effectue les vidanges appropriées ».